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Chamonix-Zermat juillet 2012

chamonix-zermatt 2012

23/07/12, Refuge Albert 1er : 2706 m beau temps

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sujet : 1ère étape :ascension jusqu’au refuge Albert 1er

hi !
Si l’ascension vers le refuge ne pose pas grand problème, le plus compliqué est la réunion de tous les participants, membre de l’ASPTT ou lauréats du concours HBDS. Pour ces derniers (dont je fais partie), un peu d’appréhension vient ajouter du piment. Après nous être fait avancer par télécabine et télésiège, une brève ascension de 2 heures nous a permis d’atteindre Albert 1er. Un repas bien fourni pour tout le monde et au dodo !

On déplore deux superbes ampoules (énormes et pathologiques) sur les pieds de Valérie…

bien à toi,

Paul.

aiguille du Tour
24/07/12, Refuge Au club alpin, Champex, 1500m, beau temps

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sujet : 2ème étape : glacier du Tour, l’aiguille du Tour et Champex

Coucou !

Lever trop trop tôt : 4h45 et même pas de croissants !

Xavier ( étudiant lauréat) doit abandonner le périple pour cause de gastro ; Pascal le raccompagne à Cham’ et nous rejoindra à Champex. Le groupe se divise en 3 cordées :

L’Aiguille du Tour (3544m) est avalée sans souci avant le pique-nique à la cabane (eh oui, on est en Suisse!) d’Orny puis très longue descente vers la Breya pour filer en téléphérique vers Champex. Et là, bonheur, bières fraîches, douches et couettes ! Le groupe d’espagnols repéré à Albert 1er nous suivra jusqu’à Zermatt…. c’est alors qu’une course endiablée démarre !
Bisous

Val

chamonix-zermatt

25/07/12, cabane de Chanrion,2462 m , beau temps

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sujet : 3ème étape : les transports en commun suisses

bonjour,

départ à 8h00 tapantes de Champex, pour un test de précision suisse : bus, train, train, bus. Mauvoisin, tout le monde descend !

Montée dans les galeries du barrage de Mauvoisin, (type Fort Boyard sans PassePartout), sortie difficile…enfin l’air libre et Fred en oublie l’heure du déjeuner. Les « espagnols » nous doublent à l’heure de la sieste malgré nos peaux de bananes, et nous devons repousser une attaque de moutons.

Les mésaventures ne s’arrêtent pas là : une sombre histoire de pique-niques déjà préparés entachent les bonnes relations franco-suisses.

Cordialement,

Daniel et Étienne

Le Pigne d'Arolla

 

26/07/12, cabane des Vignettes, 3157 m , beau temps

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sujet : 4ème étape : Chanrion – Vignettes
salut,

Après un accueil « perfectible », nous quittions Chanrion et son chaleureux gardien ; quelques lacets, et nous étions attendus par … une équipe de cinéma…euh, en fait, qui attendait un trailer en mal de sensations ( cham’Zermatt en moins de 24h). La longue remontée du glacier d’Otemma fut suivie par un déjeuner sur un agréable promontoire,et l’heure du choix a sonné : Le Pigne or not Le Pigne ?

Contre toute attente, seuls de vaillants conquérants se lancèrent à l’assaut. Le galant Fred raccompagna prestement les jeunes demoiselles de notre équipe puis illico très presto(même pas le temps de boire une bière) revint faire la trace « pas facile de prendre un rythme quand on fait la trace » qu’y disait ! Résultat une ascension express et une cordée au tapis à mi-chemin…(excepté le fringant Philippe). Pendant ce temps, la cordée de Christophe ménageant davantage sa monture, arriva à bon port sans …trop… d’encombre ! Le sommet fut largement à la hauteur de nos espérances : un 360° magnifique et dégagé. Descente express, apéro turbo et dodo confortable dans un refuge grand confort (réseau téléphonique, sanitaires de luxe et le petit déj’….!).

@+

Maxime et Romain

les échelles de Bertol

27/07/12, cabane Bertol, 3311m, beau temps, variable en fin de journée

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sujet : 5ème étape : les échelles

coucou !

Nous quittâmes à regrets la confortable cabane des Vignettes, le sourire de son gardien et les comparaisons œnologiques pour nous diriger vers le col de l’Évêque, où l’on admira un surfer sur pavé et la science infinie de Christophe. La descente du glacier d’Arolla fut suivie d’un cours de botanique spécialisé et le repas d’une sieste au soleil. ( preuve qu’on ne dort pas sur ses deux oreilles en refuge) . La montée à la cabane s’amorça dans de verts alpages, suivis d’ une moraine grise, enfin d’ un névé blanc (où l’on put préférer aux bottes de 7 lieues de Fred les marches franches, pas trop espacées creusées par Christophe attentif aux dames) pour terminer par une quarantaine de mètres d’échelles : cette cabane est plutôt un nid. Cette dernière partie fut peu prisée par Paulo le matelot. Pascal bon prince, ne lui demanda pas de redescendre pour mesurer la température du glacier.

La salle commune nous réservait la surprise d’abriter la collection de nos petits livres rouges préférés : les Guérins ! De quoi oublier que dehors les choses se gâtaient…

biz

marie

PS : les espagnols sont des Vénézuéliens.

tablée à Bertol

28/07/12, Schönbielhütte, 2694 m, pluie, neige, orage

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sujet : 6ème étape : de l’utilité des guides

Cabane BERTOL, le réveil devait être à 4h00 pour prendre le mauvais temps de vitesse mais à l’heure dite, il pleut, on se rendort bien vite content de faire une grasse mat…. d’une heure de plus car à 5h15, nouveau réveil « il faut y aller, sinon on ne part plus »

Branle bas de combat dans le dortoir, c’est la 5ème nuit en refuge, on a tous des têtes patibulaires. Départ sur le glacier du mont Miné en direction de la Tête Blanche 3721m. Le temps est bien couvert et très noir sur les Vignettes, on se demande à quelle sauce on va être mangé.

On avance rapidement, le ciel devient de plus en plus sombre, avec de grosses rafales de vent et de neige. On arrive malgré tout à sortir quelques « vannes » Paul a un poncho qui se gonfle comme une baudruche à chaque assaut du vent

On arrive près du col quand le tonnerre retentit. Fred stoppe et va voir Christophe. Tout est bouché, on attend 10’… peut-être que le vent va dégager tout cela, on en profite pour se jeter sur quelques denrées.

On repart. Le ciel est toujours aussi bouché. On passe au col à plus de 3600m laissant le sommet aux Espagnols,. La descente commence. Fred sort sa carte et sa boussole, puis le ciel se dégage un peu, on est sur le bon chemin : glacier de stock… machin ,les crevasses sont nombreuses, les séracs sont omniprésents, un décor fabuleux, pourtant personne n’ose prendre des photos. L’ambiance est un peu tendue, la pluie remplace la neige, c’est la Bérésina Napoléonienne dit Christophe.

Après un passage en glace crevassée, on sort du glacier et on prend pied sur la moraine ; une longue descente commence : barres rocheuse, éboulis glaciaire, pentes sableuses pleine de génépi.

La pluie cesse et le soleil brille à nouveau, on en profite pour pique niquer et surtout se sécher un peu. On repart le long d’une immense moraine, on rechausse les crampons pour passer la langue terminale du glacier, puis on remonte à nouveau une barre rocheuse pour arriver enfin à la cabane Schönbiel à 2694m, ou Fred nous attend une bière à la main, c’est le dernier soir et le Cervin ne se découvre pas…..

 

Val et Etienne

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